Sujet d'invention
La petite Colombe.
Aujourd'hui, il fait beau. Les rayons du soleil qui passent par la fenêtre embrassent mon corps. La chaleur matinale me rappel de doux et lointains souvenirs. Au loin, j'aperçois une enfant dans les bras de son père. Papa aussi me prenait dans ses bras. Nous étions proche avant. Je me souviens encore de nos après-midis passés à rire au gré du vent. De nos nombreuses matinées à observer les oiseaux voler, se nourrir, être libre. Ils étaient beaux et de ma fenêtre, je les voient toujours, ils sont encore plus beaux et encore plus libres. Je les envient de plus profond de moi, j'aimerais être comme eux. Étant petite je l'étais, j'étais un drôle d'oiseau avec un appétit de moineau. Papa disait que j'étais belle comme une hirondelle, j'étais sa petite colombe. De mon lit, pas la fenêtre, j'admire les oiseaux qui virevoltent avec plaisir, qui traversent les nuages de coton dans le ciel bleu azur. Ces petits êtres purs, fragiles, avides de liberté. Ils ne pourraient être prit au piège, emprisonnés comme je le suis. Le seul fait de les observer voler me remplissais de joie incomparable. Depuis quelque temps, une couvée d'hirondelles les plus purs oiseaux que je connaisse, s’étaient installés dans le cerisier fleurissant d'en face. Je les observais s’émanciper, grandir sous l’œil avéré de leur mère. Elle devait être là, à chaque moment. Dans mes souvenirs, il me semble que mon père lui ressemblait un peu. Cette dernière veillant à ce que leur enfance soit douce et paisible, qu'ils connaissent les joies de la vie. Cela me rappelle les tendres moments de mon enfance passée avec mon père à s'amuser, et à me faire rire. Mais la réalité refait vite surface quand mon regard se détache de ce qu'il se passe dehors et vient se poser dans ma chambre. Quand je regarde le rebord je remarque son contour est en bois et en béton, de forme