Supplément au voyage de bougainville chapitre ii - les adieux du vieillard
Chapitre II - Les adieux du vieillard
P.40-42 "Et toi, chef des brigands (...) inutiles lumières"
Genre: Discours Registre: Polémique Type: Argumentatif
INTRO:
Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot:
Conçue comme un dialogue opposant deux façon de penser, de vivre.
Soulève le problème du colonialisme + célèbre la vie sauvage différente de celle de l'homme civilisé (ici dénigré).
Dans cet extrait, il met en scène un vieillard qui se présente comme indifférent au départ des blancs:
Prononce un discours violent qui s'adresse directement à Bougainville.
Il souligne également l'opposition entre deux notions: les qualités des Otaïtiens devant les défauts de la culture des Européens.
PLAN:
I. Les méfaits de la civilisation
Hommes civilisés comparés à des envahisseurs "brigands"
Champ lexical fort pour souligner la violence:
- Autour de la sexualité et de la propriété privée qui amène à la jalousie "teintes de votre sang", "folles", "égorgés"...
- Autour de la conquête coloniale "esclave", "brute", "asservir"...
Caractère nocif des Européens: opposition présent/passé composé "nous suivons (...) son caractère"... = processus de cause à effet.
II. L'éloge de la vie naturelle
Image utopique des Otaïtiens "libre", "innocent", "heureux"... = Pas de propriété privée, pas de hiérarchie, plus grande liberté sexuelle.
Non violence des Otaïtiens grâce à un ensemble de questions oratoires (l.33-34-35-36).
Les Otaïtiens respectent les autres, ils ont une moralité supérieure aux Européens "Nous avons (...) en toi".
III. La force oratoire du texte
Assurance du vieillard:
- Avec de l'indignation "Ce pays est à toi!"
- Avec un argument par analogie "Si un Otaïtiens (...) qu'en penserais-tu?".
Discours animé grâce à des question oratoires (l.33-34-35-36).
CONCLUSION:
Diderot dénonce ici une société colonisatrice, injuste, immorale