"Sur l'education des enfants" de montaigne
Montaigne remet en cause les connaissances anciennes : pas même les prophètes n'avaient deviné l'existence de l'Amérique. Il a compris que les connaissances sont relatives.
A) Un monde « enfant »
« Notre monde vient d'en trouver un autre […], toutefois si nouveau et si enfant qu'on lui apprend encore son a, b, c : il n'y a pas 50 ans il ne savait ni lettres, ni poids, ni mesure, ni vêtements, ni céréales, ne vignes. » l.1-6
Métaphore humaine : personnification.
Monde nouveau → jeunesse → inexpérience → fragilité → ENFANT.
Énumération négative (ni .. ni ..) → monde ignorant et illettré
« Il était encore tout nu dans le giron de sa mère nourricière et ne vivait que par les moyens qu'elle lui fournissait. » l.6-7 → autosuffisance, relation avec la nature
Indiens : art de vivre qui ne nécessite pas de connaissances intellectuelles.
Montaigne dit que l'Europe déclinera alors que comme un enfant, l'Amérique se développera.
Montaigne réfute la prétendue supériorité des européens et souligne les qualités des indiens. B) Les qualités intellectuelles et morales
« Ils ne nous devaient rien en clarté d'esprit naturelle et pertinence. » l.19-20 Montaigne a raconté une entrevue avec des indiens ; il est persuadé de leur lucidité/bon sens/intelligence.
énumération ligne 28
« Mais quant à la dévotion (religieuse), l'observance des lois, la bonté, la libéralité (=générosité), la loyauté, la franchise […]. »
= Supériorité morale.
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C) Qualités artistiques
« La merveilleuse magnificences des villes de Cuzco et de Mexico, et, entre plusieurs choses pareilles, le jardin de ce roi, où tous les arbres, les fruits et toutes les herbes, selon l'ordre de grandeur qu'ils ont en un jardin, étaient excellemment