Tout d’abord, le bonheur réside dans le nomadisme par le personnage du Survenant. En effet, celui-ci est libre de choisir la résidence qu’il désire pendant ses voyages. Dans le texte de Germaine Guèvremont, le Survenant fait le choix d’arriver dans la famille Beauchemin par un soir d’automne. L’auteur écrit alors : « Un soir d’automne, au Chenal du Moine, comme les Beauchemin s’apprêtaient à souper, des coups à la porte les firent redresser, c’était un étranger de bonne taille, jeune d’âge, paqueton au dos, qui demandait à manger ». Dans cette citation, nous constatons que le Survenant n’a aucune résidence fixe et qu’il a le bonheur de sélectionner la famille qu’il désire. Le fait qu’il doit adopter une résidence pour dormir et manger est une caractéristique du nomade. Il souhaite trouver de nouvelles connaissances en résidant chez des étrangers. Ensuite, le nomadisme permet au Survenant de vivre comme bon lui semble. L’auteur démontre ce point lorsque le nomade dit : « Faites comme moi, j’aime la place. Si vous 0voulez me donner à coucher, à manger et un tant soit peu de tabac par-dessus le marché, je resterai. Je vous demande rien de plus. […]Je vous servirai d’engagé et appelez-moi comme vous voudrez ». Cette citation présente le bonheur du Survenant. Il peut faire comme bon lui semble, quand il le veut, tant qu’il ne dérange pas. De plus, il peut aider les gens avec les connaissances acquises dans ses voyages. Il se dégage aussi de cette citation un bonheur d’être à cet endroit, mais quand le temps sera venu, il repartira vers de nouvelles aventures. Enfin, le Survenant ne reste jamais longtemps à un endroit fixe, puisqu’il est toujours en quête du nouveau monde. L’auteur utilise alors la gradation suivante : « Une fois de plus, l’inlassable pèlerin voyait rutiler dans la coupe d’or le vin illusoire de la route, des grands espaces, des horizons, des lointains inconnus ». Comme nous l’avons mentionné précédemment, la gradation crée un effet de persuasion