Suzzie
Suzie, cette femme solitaire a perdu sa fille il y a plus de vingt ans lorsque celle-ci a été enlevée par son père qui l'am,mene au maroc . Après une grave dépression, Suzie n’a pas réussi à réintégrer le monde. Elle vit en recluse et travaille comme chauffeur de taxi la nuit pour meubler ses insomnies. Elle a perdu tout espoir de retrouver sa fille. Un soir d’Halloween, une jeune femme abandonne un enfant de dix ans dans son taxi avec une adresse et un billet de cinquante dollars. Suzie réalise très vite qu’elle vient d’être happée dans le tourbillon d’une crise familiale. Elle se sent contrainte de venir au secours de cet enfant étrange largué par des parents dépassés. Dans un moment d’égarement, elle tente même de s’enfuir avec lui. Toutefois la vie lui réserve une surprise.
Appréciation
Le nom de Micheline Lanctôt sera à jamais associé au cinéma québécois, mais ce n'est pas de Suzie dont on se souviendra en premier. Le film de Suzzie est insipide et confus enrobé d'une musique peu inspirée, Suzzie est bien intentionné mais ses nombreuses coïncidences ne trouvent pas l'écho nécessaire dans un récit qui ne parvient jamais à trouver la corde sensible sur laquelle il faut jouer lorsqu'' a sous la main un enfant autiste et une femme solitaire. Problème de vraisemblance, pas nécessairement de véracité. Suzzie qui désire s'en sortir et son jeune garçon qui cherche à fuir le monde extérieur en s'enfermant dans son autisme .Ces deux êtres représentent le contraste de (la vieillesse et la jeunesse) de la société. Ceux-là même qui vivent dans un univers de violence où les pleurs font partie du