Synthese culture générale
Synthèse
L'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 nous rappelle que "La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme". C'est pourquoi, depuis ce jour, les citoyens peuvent plus facilement s'exprimer, et notamment sur le pouvoir en place. De part son pouvoir subversif, le rire "arme" occupe une place importante dans notre société.
Le corpus confirme cet état du rire de subversion, qui attaque le pouvoir : de Jean-Marc MOURA à Suzanne WELLES en passant par BRUNO ICHER et Gilles RENAULT, respectivement dans leur articles extraient du journal Le Monde paru le 29 Mai 2010, du mensuel Libertés paru en avril 2003 et du journal Libération paru le 27 Mai 2010. Mais ils abordent aussi une autre facette, un rire devenu démocratique, ce que décrit très bien Jean-Michel RIBES dans son essai paru en 2007.
Après avoir montré que le rire est utilisé comme subversif, nous verrons cependant que cette fonction s'atténue, et que le rire devient alors beaucoup moins tranchant et joue un nouveau rôle.
I - le rire a un pouvoir subversif
A-Le rire attaque les puissants
Jean-Marc MOURA, dans "Quelle politique du rire?" affirme que le rire attaque le pouvoir, qui plus est lorsque les hommes qui le composent sont placés sur un piédestal, comme en France. Suzanne WELLES dans "Caricature et politique, l'histoire d'une lutte à coups de crayon" et Bruno ICHER et Gilles RENAULT dans "Quand les politiques bouffent du bouffon" illustrent parfaitement cette idée, la journaliste de Libertés décrit la caricature, agressive, qui s'attaque aux rois de France, les journalistes de Libération prennent pour exemple Coluche, Pierre Desproges ou encore les Guignols de l'info connuent pour ciblés les politiques. En plus de pouvoir attaqué, le rire permet de défendre ses opinions.
B-Le rire permet de défendre ses opinions
Tellement puissant, que le rire fut utilisé lors de la première guerre