Synthese dossier de press (homosexualité en afrique)
I.A) Les principaux acteurs « Pour l’immense majorité des populations (africaines) [...], l’homosexualité est une tendance contraire aux 'traditions africaines' », écrit Christian Eboulé dans son article, Aux racines de l'homophobie, publié sur slateafrique.com. Ce n'est donc pas sans surprise que nous verrons les chefs d’États africains dénoncer régulièrement l'homosexualité. Dans son article, Eboulé cite en exemple Raila Odinga, Premier Ministre kényan qui « a appelé à pourchasser les homosexuels qui ne seraient à ses yeux que de vulgaires criminels ». Il évoque aussi le Président zimbabwéen, Robert Mugabe pour qui les homosexuels sont « pires que des cochons et des chiens», et Yahya Jammeh, leader gambien, qui menace carrément de « leur couper la tête ».
L'homosexualité étant « considérée comme un crime dans près d'une quarantaine de pays du continent », les homosexuels sont persécutés par les autorités politiques mais également par les médias et le public. L'article-web, Uganda : Promptly Investigate Killing of Prominent LGBT Activist, publié sur hrw.org, rappelle l'incident survenu à la fin de l'année 2010 quand « un tabloïd local […] a publié des [identités] de quelques membres de la communauté LGBT en-dessous d'une énonciation de titre Pendez-les ! ». Suite à sa victoire au tribunal, David Kato est retrouvé mort chez lui. Un porte-parole de la police annonce que le mobile du meurtre apparaît comme la conséquence d'un vol banal alors que tout le monde soupçonne très vite qu’il s’agit de représailles. Mais, Xan Rice écrit dans Uganda gay rights activist murdered weeks after court victory, article publié sur le site du The Guardian, que toutes les « campagnes anti-homosexuelles féroces lancées [ces] dernières années par les leaders religieux et les journalistes, aussi bien que les politiciens qui ont rédigé des lois pour faire enfermer les gays en prison à vie, ou même les exécuter »