Patrick Deville nous invite ici a un voyage au coté du héros de ce récit, Alexandre Yersin, jeunes homme suisse studieux et fantasque venue a Paris pour travailler avec le grand Louis Pasteur ,aventurier surdoué qui nous guide des jungle de manille au monde de Moïs en passant par Porto Rico, La Havane ou Nha trang, dans un monde «Où la nature n'est pas encore une vieillarde fragile qu'il faut protéger, mais un redoutable ennemi qu'il faut vaincre ». Indifférents aux conflits qui éclatent de parts le monde Alexandre continue sa quête d’aventure, risquant sa vie et se dépensant sans compter. Se liant a une foule de personnage bigarré, mais préférant l’anonymat de la nature a la reconnaissance de la foule. Peux de gens aujourd’hui connaisse le nom d’Alexandre Yersin, et pourtant on lui doit entre autres, la découverte du bacille de la peste. Patrick Deville nous livre ici un roman ou se mêle la médecine, l’aventure, la fantaisie, et la nostalgie de ces temps passé.

Ce livre est un hymne à la liberté, au refus de toute entrave, à la raison triomphante et à la droiture d'un homme qui n'a que faire de la politique mesquine et des honneurs sauf s'ils permettent l'avancement de ses recherches. L’écriture est déroutante, Patrick Deville passe d’une époque à une autres, mélange le présent et le passé a travers la plume du « fantôme au stylo du futur ». Au début le style déroute, dérange, contrariât, on s’attend a une histoire romanesque et on tombe sur un récit froid calculateur, qui fait fît des sentiments. Puis au fur et a mesure de la lecteur on se laisse captivé par cette incroyable histoire, et on se rend compte que l’écriture de Patrick Deville reflète parfaitement bien Alexandre Yersin. Yersin est un scientifique que les choses du cœur ne touchent