Synthese Rire
Souvent, le rire est utile pour mettre les sentiments négatifs de côté, de les oublier pour un temps. C’est ce que font les détenues du camp de concentration, elles organisent des représentations en cachette pour oublier leur condition d’incarcération tout en faisant de l’autodérision. De même que dans l’extrait de l’Histoire du rire et de la dérision de Georges Minois les soldats ne se privaient pas de rire « dans la guerre et contre la guerre ». Ou encore Charlie Chaplin et sa caricature concernant le Führer dans le film Le dictateur.
L’opérette de Germaine Tillion a pour but premier de ne pas oublier, elle fait partit du devoir de mémoire. Elle est également un témoignage humoristique qui permet à ses pratiquants de « dédramatiser les évènements de la vie ».
Puis, on sait bien que les circonstances les plus tragiques, les événements les plus chargés d'émotion, sont favorables au rire, et plus souvent encore au fou rire. Dans ces textes le rire suppose l’insensibilité, une anesthésie momentanée du cœur, qui domine la pitié et la souffrance.
Ensuite, pourquoi rire ? C’est l’objet d’étude de cette deuxième partie.
Selon de nombreuses études le fait de rire, que ce soit drôle ou non pourrait contribuer à réduire le stress, à augmenter la tolérance à la douleur. Les différents témoignages de ce corpus ne les contredisent pas, ces femmes détenues dans le camp de concentration de Ravensbrück surmontais « l’horreur par l’humour, l’ironie et le rire ».
Ensuite, concernant la vengeance, on utilisait déjà l’humour lors de la première guerre mondiale, notamment