Synthese sur le urr poid
– 2006-2010 –
Synthèse
CONTEXTE
Les enjeux
· L’obésité croît rapidement en France, spécialement depuis le début des années 1990 ; mais surtout elle apparaît de plus en plus jeune (16% des enfants en surpoids contre 5% en 1980) et frappe surtout les populations défavorisées (25% des enfants défavorisés).
· Les pathologies associées à une mauvaise nutrition (les maladies cardiovasculaires entraînent
170.000 morts par an ; le diabète « gras » touche 2 millions de Français mais aussi les cancers, l’ostéoporose, l’anorexie…) pèsent très lourd dans les dépenses de l’Assurance maladie (ces pathologies coûtent 5 milliards d’euros par an, la part attribuée à la mauvaise nutrition atteindrait
800 millions d’euros).
Le premier programme national nutrition santé (PNNS) et la loi de santé publique
· Pour répondre à ces défis, la France s’était dotée en 2001 d’un Programme national nutrition santé et était ainsi devenue le premier pays européen à disposer d’une telle stratégie d’ensemble. · Le premier PNNS (2001-06) a établi un socle de repères nutritionnels qui constitue désormais la référence française officielle. Conformes à la culture alimentaire française, ils associent à l’objectif de santé publique les notions de goût, de plaisir et de convivialité. Ils ont été validés scientifiquement et sont désormais largement reconnus pour leur pertinence.
Ces repères ont été promus notamment grâce à un effort massif de communication par le biais de guides (plus de 5 millions d’exemplaires) et de campagnes de communication de grande ampleur.
· Le PNNS est aussi un outil vivant : un comité de pilotage réunit tous les mois des experts de santé publique, les administrations et les professionnels concernés (agroalimentaires, société civile) et constitue un petit parlement de la nutrition au sein duquel sont discutées toutes les initiatives. Il est présidé par le Pr. Serge Hercberg.
· La politique nutritionnelle a