Synthese
Introduction
On remarque aujourd’hui une nette séparation, une forte divergence des avis sur la science, sa recherche et son pouvoir. France Quéré, souligne clairement dans L’éthique de la vie (éd. Odile Jacob, 1991) que le biologie soulève la question des limites, propos renforcés par ceux de Christian de Duve dans son article « A quoi pensez-vous ? » pour Libération du 31 décembre 1999, dans lequel il explique que l’apparition de l’Homme a bouleversé la vie sur terre, que ces savoirs lui permettent non seulement d’agir sur le cours de son évolution, mais d’ainsi échapper à la sélection naturelle aveugle. Cette libération, Mikhaïl Boulgakov la montre comme un excès, dans Cœur de chien (livre de poche, 2005) où un chercheur ne comprend pas la finalité des actes chirurgicaux qu’il a commis, a l’inverse du docteur qui les compare à une prouesse. Quant au débat entre Helga Nowotny, Peter Scott et Michael Gibbons, dans Repenser la science (éd. Belin, 2003), il décèle un nouveau syndrome : celui de Frankenstein et devine un futur incertain ancré dans le paradoxe : demande de la science inépuisable – trouble du public face aux avancées scientifiques.
En quoi les textes proposés exposent-ils les craintes liées à la recherche scientifique du monde actuel ?
Nous étudierons d’abord la question via un constat sur la vie dans une époque charnière, nous verrons ensuite le dilemme douloureux du choix pour finir par les solutions envisageables.
I) Constat dans une époque charnière
A. La découverte
Aujourd’hui, le monde est entouré par la science, et les progrès sont tous les jours un peu plus visibles, dans tous les domaines, biologie, obstétrique, génétique. Chaque découverte répond aux questions que le monde s’est posé, mais chaque découverte crée aussi de nouvelles questions, créant un cycle, peut être vicieux, où l’homme paraît être éternellement insatisfait. « Où donc est la limite au delà de