Des références à l'art qui améliorent les performances des marques

L'emprunt de l'art dans la publicité a commencé au XIXème siècle, on faisait appel aux artistes car ils paraissaient les plus aptes à inventer et à utiliser les techniques adéquates à la création, Manet, Daumier ou encore Gavarni ont été les premiers créateurs d'oeuvre publicitaires illustrées.

I- Etat des lieux
Depuis quelques années les marques utilisent l'art dans le processus de création de leurs spots publicitaires, ils utilisent la notoriété d'un artiste ou encore s'inspire de l'oeuvre d'art en elle même. L'art est devenu un réel moyen de communication pour les marques qui l'utilisent dans divers secteurs d'activités comme le luxe, la mode, l'automobile ou encore le sport.

II- Nature des emprunts
Toute forme d'art est utilisée, la photographie, la sculpture, l'architecture ou encore la peinture comme l'a fait la collaboration entre Whirpool et Ariel, qui ont voulu associer le lave-linge et la lessive, en montrant aux Français neuf toiles célèbres illustrant le lavage. A chaque fois que les marques utilisent l'art, la campagne publicitaire est grandement appréciée par les consommateurs, qui se sentent concernés et ressentent un lien privilégié avec la marque qu'ils affectionnent particulièrement. Il y a une certaine dimension culturelle qui est créée.

III- Limites, freins des emprunts artistiques
Cependant, certaines fois les références à l'art ne sont pas perçues par tout le monde, en effet les personnes lambdas qui ne s'intéressent pas forcément aux grandes oeuvres peuvent passer à côté des références contrairement aux connaisseurs. Comme par exemple les adolescents qui ne reconnaissent pas la références aux œuvres abstraites de Piet Mondrian sur les tubes de gel Studio Line. Pour que les références soient comprises par tout le monde il faut utiliser les œuvres mondialement connues tombées dans le domaine public comme par exemple La Joconde ou La création d'Adam.

IV- Bénéfices