Dominique Plihon, économiste exprime de façon synthétique dans son dernier livre, qu’un nouveau système capitaliste se met en place : le capitalisme actionnarial. Ce dernier d’après Plihon est en rupture profonde avec le système capitaliste des trente glorieuses, soit le fordisme. Tout d’abord parce qu’on voit se développer de plus en plus les nouvelles technologies et ensuite parce que le système capitalise repose de plus en plus sur la mondialisation. Les caractéristiques du capitalisme actionnarial reposent sur, dans un premier temps, la modification du rapport de force entre travail et capital dans la répartition de la richesse nationale. Dans un second temps, La “ financiarisation ” de la gestion des entreprises : l’augmentation forte du taux d’autofinancement des entreprises et la modification du rapport de force entre actionnaires, dirigeants et salariés au profit des actionnaires. Dans un troisième temps, Le développement de la gestion collective de l’épargne : l’apparition du capitalisme “ zinzin ” (les investisseurs institutionnels, comme les fonds de pension). Enfin pour finir, Le “ gouvernement d’entreprise ”, institution clef du nouveau capitalisme.
Cependant, ce dernier n’est pas sans bouleversement puisque cette logique qui poussent les dirigeants d'entreprises a réaliser du profit en se concentrant sur ce qui fait le bénéfice de l'entreprise. C'est comme ça que Danone a dut fermer deux de ses usines de sa filière de biscuits l'année dernière. Ce système capitaliste engeandre donc du chomâge.
Etant donné que l'épargne de ce nouveau système capitaliste est principalement orienté vers le marché financier et que 10 % des français détiennent des actions, d'après Dominique Plihon, les inégalités au sein de l'entreprise sont renforcés puisque ce sont les cadres-supérieurs qui détiennent le plus d'actions. Ce ne sont donc plus les patrons qui dirigent les entreprises mais bien les actionnaires grâce a leur capacité d'autofinencement.
De plus, la