La pratique de la plage et les bains de mer

Tous les ans, nombreux sont les vacanciers et les familles à faire le choix d’aller s’échouer, entre les « coquillages et crustacés » de Brigitte Bardot, sur une plage plus vraiment abandonnée, afin de se ressourcer et prendre du bon temps.
Ce corpus de documents – composé de deux articles de presse, d’un ouvrage documentaire et d’une illustration – s’intéresse aux pratiques de la plage et les bains de mer et pose le problème suivant : dans quelle mesure l’évolution des pratiques de la plage impacte-t-elle la société ?
Afin de le résoudre, nous aborderons, l’évolution des fonctions des bains de mer (notamment à travers l’exemple de la thalassothérapie), puis, nous en approcherons l’impact sociétal.

Bien que, depuis leur origine antique, il soit reconnu des fonctions thérapeutiques aux bains de mer, celles-ci ont quelque peu évolué.

Selon l’article de presse intitulé « Cent ans de Côte-d’Azur. La mode, un siècle pour enlever le haut… et presque le bas », de S. BEAI, paru dans Nice-Matin, le 22 août 1988, la mer était initialement utilisée comme traitement et plus particulièrement les bains de mer, à des fins médicales, prescrits sur ordonnance par des médecins, dans le but de soigner de nombreuses pathologies telles que le délire, la toux, l’asthme ou encore la langueur chlorotique. Comme l’explique également l’extrait de l’ouvrage documentaire d’A. RAUCH, intitulé « Les vacances et la nature », tiré de L’Avènement des loisirs, de 1995, les bords de mers sont source de santé - soignant tant le corps que l’esprit (exemple : le surmenage, l’étiolement) - et d’appétit pour l’enfant rachitique. Ils permettent à l’individu de se ressourcer, à la manière d’une régénération périodique.
L’article de presse « La thalasso nage dans l’euphorie », de B. MATHIEU et D. OLIVEAU, paru dans le n°688 de L’Expansion de juillet-août 2004, évoque notamment la thalassothérapie comme une méthode salvatrice et