Synthèse de documents sur la rencontre amoureuse
La rencontre amoureuse a subi de nombreux changements et il n’est pas simple de trouver « l’âme sœur » de nos jours. Certains auteurs se sont intéressés à ce problème de société comme Ursula Gautier et Marie Lemonnier qui ont respectivement publié dans le nouvel Observateur « La rencontre de notre vie » et « Les jeux truqués de l’amour et du hasard » en août 2002. Francesco Alberoni et Anna Gavalda ont quant à eux dédié leur livre à cette rencontre dans « Je t’aime » pour le premier, publié en 1996 et « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part » pour la seconde, publié en 1999.
Nous verrons alors comment l’image du coup de foudre est démentie par le constat des différents déterminismes à l’œuvre dans la rencontre amoureuse.
Le couple est un choix social. Il est régi par un certain nombre de conditions. D’après Ursula Gauthier, les lieux de rencontre dépendent du niveau social. Plus la classe sociale est haute, plus les lieux de rencontres sont fermés et élitistes, tandis que les classes populaires se rencontrent plutôt dans des lieux publics et ouverts. Cette idée de condition sociale à la rencontre est reprise par Marie Lemonnier. Malgré l’idée générale qu’actuellement les rencontres amoureuses sont plus ouvertes, pour elle, on se marie toujours dans son milieu, les conditions de revenus et de statut sont toujours très importants dans le processus amoureux car l’homogamie semble être le moyen le plus fiable d’avoir des relations amoureuses durables et saines. Au-delà de ces conditions sociales, la culture et l’image que l’on a de soi sont aussi des conditions sine qua non à la rencontre