synthèse Matin brun
La nouvelle Matin Brun de frank Pavloff écrite en 1998, était très populaire en 2002 lors de la montée du front national. L'auteur, né en 1940, nous fait découvrir, en une dizaine de pages, le personnage principal et son ami Charlie qui feront face à la mise en place d'un régime totalitaire et à un endoctrinement progressif. Pour rester tranquille ils détournent les yeux.
Une nouvelle est un récit court, dans lequel on ne s'encombre pas de détails inutiles, pour pouvoir se focaliser sur les plus important. D'ailleurs, l'histoire de Matin Brun se déroule sur une très courte période, d'environ un mois. On en retiens que ce genre de régime autoritaire peut se mettre en place très rapidement. Cette impression est accentuée par le fait que l'action soit resserrée. Pour cela l'auteur doit faire des ellipses temporelles qui consistent à passer sous silence des moments qui ne feraient pas avancer l'histoire.
L'élément perturbateur de l'histoire est la loi qui interdit de posséder un chat brun. Pourtant cette loi à été appliqué un mois avant le moment de l'énonciation, ce qui signifie que c'est une récit rétrospectif.
Le récit ne comprend pas de datation précise et le lieu n'est pas identifiée. Cependant, on suppose que l'action se passe dans une ville du sud et à notre époque, grâce à des indices : « pastis », « café », « final de la coupe des coupes », « clebs »... le fait que le lecteur ne sache pas réellement où et quand se déroule l'histoire donne au récit une dimension universelle.
Il y a une chronologie croissante des marqueurs temporels, comme par exemple : « le mois dernier », « quelques temps après », « ce jour là », « un jour », « hier », « après ». Le passé composé fait le lien entre l'imparfait et le présent. On remarque que l'histoire progresse d'un passé non daté à un présent non daté et qui correspond au moment de son arrestation.
Les lois progresses, au début elles sont juste applicables pour les animaux non bruns, puis pour la