La révolution numérique a permis la mise en réseau planétaire des individus, de nouvelles formes de communication (courriels, réseaux sociaux), et une décentralisation dans la circulation des idées. Ces technologies récentes sont devenues les accessoires quasi indispensables de chacun, quel que soit le milieu social, son âge ou sa profession. Elle complète nos échanges dans la vie réelle en améliorant notre dialogue social. Le développement de nouveaux modes de communication améliore-t-il notre dialogue avec autrui ? Si à première vue les nouvelles technologies améliorent notre dialogue avec autrui, il s’avère que parfois elles appauvrissent le dialogue social. Avant tout, pour un certain nombre d’intervenants les nouveaux moyens de communication introduisent des effets pervers dans les relations humaines. D’une part, Si ces nouveaux moyens de communication ouvrent l'homme à l'universel, ils contribuent à faire de lui, un être avide de vitesse, de savoir, contraint de s'adapter constamment pour communiquer toujours plus, toujours plus loin mais aussi toujours moins bien. En parlant sans cesse avec nos proches ou autres personnes, nos échanges sont la plupart du temps très banals, pauvres en terme de contenu, voire inutiles, « t’es où ? », « Comment tu vas ? » via les sms, les réseaux sociaux et les mails. C’est ce qu’évoque Nicole Aubert dans son essais, puisqu’elle dit que les mails sont peu pertinents car nous devons y répondre le plus rapidement possible, ainsi on en oublie les éléments essentiels. La gestion des emails est problématique car elle est désordonnée, excessive et elle a pour conséquence de déformer les messages. La lettre de Madame de Sévigné démontre également cet avis avec le fait que dans celle-ci elle décrit certains lieux, certaines émotions , des propos parfois complétement banals. Par ailleurs, les abréviations hermétiques font perdre au langage ses vertus et aux mots leur richesse. En effet, La grammaire et l’orthographe y