FRANCAIS

Problématique :

-Quelle place la prise de risque occupe-t-elle dans la recherche d’un accomplissement personnel ?
-Faut-il prendre des risques pour se réaliser personnellement ? -La prise de risque favorise-t-elle l’accomplissement personnel ?

Réponse à la problématique :

-Une typologie diversifiée.

-La prise de risque comme source d’accomplissement de soi.

-A pratiquer avec modération.

Plan détaillé :

A/ Les diverses formes de prise de risques.
B/ Les prises de risque qui permettent de donner la meilleure version de soi-même.
C/ La recherche du risque et l’absurde.

A la question de savoir dans quelle mesure la prise de risques contribue à l’accomplissement de soi, il convient dans un premier temps de préciser le champ d’application ou d’exercice de cette prise de risques car le dossier en propose une définition assez large allant de la pratique sportive extrême au simple jeu en passant par le loisir.

En effet, si les trois textes qui nous sont proposés ont en commun la mise en danger consciente et volontaire de sa propre vie par celui qui s’engage dans une pratique à risque, chacun décline différemment la nature et l’intensité de ce danger.
Ainsi, la prise de risque qu’évoque Roger Frison Roche dans son roman Premier de cordée, en 1963, répond-elle à des critères traditionnels à travers la double figure de l’alpiniste : les jeunes aventuriers, poussés par un même défi personnel, à côté de la figure du vieux guide qui côtoie le risque non pour le risque lui-même mais pour autrui ; ce risque maîtrisé se retrouve dans l’essai publié en 2001 par Patrick Peretti-Watel sous le titre : La Société du risque, dans lequel l’auteur rappelle le goût des hommes pour le jeu et sa composante inséparable : le risque, mélange de hasard, d’imprévu et d’impondérable, mais toujours dans un cadre spatio-temporel clairement défini et rigoureusement coupé du réel. A la recherche d’exploits plus enivrants, se situe le comportement à