Synthèse sur les différents aspects de l'union belgo-hollandaise de 1815
Suite aux défaites de Napoléon et au congrès de Vienne de 1814-1815, la Belgique est confiée à Guillaume Ier d'Orange-Nassau. Il a pour mission de fusionner nos régions avec les Provinces-Unies, afin de former le royaume des Pays-Bas qui sera une "barrière" contre la France. Mais une question se pose : Guillaume Ier parviendra-t-il a unir ces deux peuples fort différents? Dans cette synthèse, je vais donc vous décrire les aspects économiques, politiques et culturels de cette union.
Commençons par l’aspect économique, qui fut en réalité le seul succès de cette union grâce à l’industrialisation de la Belgique par Guillaume Ier. Pour ce faire, ce dernier fit construire plus de 800 km de routes, modernisa et développa les voies navigables ainsi que les grands ports tel que celui d’Ostende, de Nieuport et surtout d’Anvers. Cette période de prospérité réciproque entre les deux pays est également due à l’important marché offert par les colonies hollandaises, à l’instauration de la « Société Générale pour favoriser le développement de l’industrie nationale » et à la mentalité un peu libérale du roi qui était très attaché au libre-échange.
Ensuite viens l’aspect politique dans lequel Guillaume Ier se montre, même si il révise la Constitution avec une commission belgo-néerlandaise, plus autoritaire car il a des pouvoirs très étendus : c’est lui qui nomme et révoque les ministres, les généraux, les juges, les hauts-fonctionnaires et les gouverneurs provinciaux , ce qui fait qu’il devait avoir beaucoup d’influence. De plus les libertés d’enseignement, d’opinions et de la presse sont exclus, et les belges n’ont qu’une part disproportionné dans la représentation national et ils sont surchargés d’impôts.
Et enfin, le dernier aspect mais non le moindre : la culture et la langue. Le monarque du royaume des Pays-Bas doit réunir trois communauté différentes : les Wallons (francophones), les Flamands (parlant des