Systèmes éducatifs anglo-saxon et francais
La flexibilité du système anglo-saxon
La flexibilité est le terme qualifiant le mieux le système éducatif anglo-saxon. Les étudiants ont la possibilité de choisir dès un très jeune âge les matières et le niveau qu’ils veulent passer. De ce fait, ce qui détermine la réussite de l’étudiant est sa motivation et persévérance personnelles. Le modèle anglo-saxon, basé sur les inégalités et les différences, est très divisé et compétitif. Anu Partanen explique que les américains voient l'éducation comme une façon de produire certains individus très performants (et laisser tomber les autres). Cependant, tout en étant très compétitif, ce modèle encourage le travail en groupe et donne aux individus l'opportunité d'apprendre par l'échec. L'opportunité d'apprendre à travers l'échec : Idée de "learning by doing" (Kennneth J. Arrow, 1962). Pour comprendre une matière, les élèves participent à de nombreux travaux en groupes, de mises en situation. De plus, contrairement au système français, les élèves ont droit à l’échec. Les devoirs rendus, par exemple, ne sont pas notés en fonction du nombre de fautes, mais en fonction du travail et de l'effort fournis par l'élève. Ils sont ensuite corrigés par d’autres élèves . Chacun peut donc apprendre de ses erreurs. Un devoir ne représente ainsi pas simplement une note qui serait ajoutée à d'autres ; il est travaillé plusieurs fois et toute erreur est enrichissante. Dans un cours d'anglais, par exemple, une dissertation peut être retravaillée pendant plusieurs mois afin d'être perfectionnée. Les notes attribuées à la fin de chaque année ne sont pas seulement en fonction de la qualité du travail rendu, mais plutôt en fonction du travail fourni par l'élève. De plus, même si les élèves reçoivent des notes pour leur travail, celles-ci ne sont jamais définitives. Un élève qui voudrait une meilleure note a toujours l'opportunité de travailler davantage et de rendre