Sécurité sociale belge
Le grand principe de la sécurité sociale est la solidarité. Solidarité entre ceux qui travaillent et cotisent, et ceux qui ne peuvent pas travailler. Solidarité entre les personnes en bonne santé et les malades. Solidarité entre les jeunes et les plus âgés, qui ne travaillent plus. Cette solidarité existe aussi entre tous les habitants du pays où qu’ils vivent : en Flandre, en Wallonie ou à Bruxelles.
Aujourd’hui, la sécurité sociale est une compétence fédérale. Donc, c’est l’Etat fédéral qui gère le système. Ses décisions touchent donc tous les habitants du pays. Or, ces dernières années, principalement en Flandre, certains voudraient diviser la sécurité sociale, du moins en partie.
Si l’on divise la sécurité sociale, chaque Région (flamande, wallonne et de Bruxelles-Capitale) s’occuperait, chacune de leur côté, de leur sécurité sociale. Les Flamands, les Wallons et les Bruxellois pourraient donc avoir une sécurité sociale différente. Un exemple: les parents flamands pourraient recevoir des allocations familiales plus importantes que les familles wallonnes.
Selon certains Flamands, les francophones ont davantage besoin des différentes aides de la sécurité sociale (chômage, soins de santé...) et coûtent donc plus cher. En d’autres mots, ils ne trouvent pas normal que les Flamands doivent payer pour les francophones. Mais cette idée, ce préjugé que l’on entend souvent à propos de la sécurité sociale, sont-ils réels? La réponse n’est pas si simple...
Premièrement, comme les Flamands sont plus nombreux que les francophones et qu’ils sont moins touchés par le chômage, ils versent plus dans les caisses de la sécurité sociale. C’est mathématique. Mais ensuite, il n’est pas si facile de dire si les francophones coûtent plus cher à la sécurité sociale que leurs voisins du nord. Aucune étude globale ne le prouve d’ailleurs. Il serait plus juste de ne pas généraliser. Par exemple, dans certains