Séparation de l'eglise et de l'etat
La séparation de l’Eglise et de l’Etat est le statu d’un système politique dans lequel les institutions étatiques ou les gouvernements nationaux, sont séparés des institutions religieuses.
L’idée selon laquelle la religion et l’état doivent être séparés se traduit par des pratiques très variées, allant de la laïcité ou l’élimination de l’Eglise, à la théocratie, dans laquelle le gouvernement est une « filiale » de l’Eglise. Certains laïques pensent que l’Etat devrait être entièrement séparé de la religion, et que les institutions religieuses ne devraient avoir aucune interférence avec l’Etat. Il est d’usage d’appeler les Eglises qui exercent leur autorité indépendamment de toute approbation gouvernementale, les Eglises « libres ».
La loi de séparation des Eglises et de l’Etat est un évènement important de la société française. Adoptée à l’initiative du député socialiste Aristide Briand le 9 décembre 1905, qui prends parti en faveur d’une laïcité sans excès, elle est avant tout un acte fondateur dans l’affrontement violent, qui a duré presque 25 ans et qui a opposé deux conceptions sur la place des Eglises dans la société française.
Elle remplace le régime du concordat de 1801, qui est toujours en vigueur en Alsace-Moselle pour des raisons historiques (les élus alsaciens en faisaient une des trois conditions d’acceptation de leur rattachement à la France en 1919, sans quoi ils demandaient un référendum, que la France ne pouvait prendre le risque de perdre après une guerre si meurtrière). Elle ne trouvera son équilibre qu’en 1924 avec l’autorisation des associations diocésaines qui permit de régulariser la situation du culte catholique.
I) avant
Dans l’antiquité, avant l’arrivée du christianisme, il n’y avait aucune séparation entre l’Eglise et l’Etat. Dans les monarchies, le roi était également le plus haut chef religieux et parfois, il était considéré comme divin. Dans les régimes républicains, les religieux