Pour les deux questions, vous vous intéresserez aux objectifs, à la découverte de la notion, aux réinvestissements et à l’évaluation (vous pouvez éventuellement structurer votre travail autour de ces idées). Pour les deux questions, les justifications compteront entre un tiers et la moitié de la note.
1. Vous commenterez en 20-25 lignes maximum la séquence fournie par ce document en dégageant les points positifs et les manques et surtout sans perdre les trois quarts de vos 20 lignes à vous contenter de raconter ce qui est demandé dans la séquence :
Sandon, Schneuwly et Revaz, Expression écrite CE2, 1995, Nathan.
(La page 29, que je n’ai pas reproduite, comporte uniquement le titre de la séquence : « Jouer avec la langue ») (8 points)

Il est intéressant de jouer avec les mots par la poésie mais la séquence contient une contrainte qui pourrait bloquer certains enfants : le texte doit être amusant et surprenant. Le fait de le mettre dans le recueil de la classe et que tout le monde puisse le lire donne de l’importance à l’écrit réalisé (le titre « j’écris, quelqu’un va me lire » le prouve aussi) et signifie que l’élève doit faire attention aux fautes : l’accumulation de ces contraintes peut être un frein à la production d’écrit. Le projet d’écrire un poème permet de donner du sens à cet apprentissage. Le travail sur les rimes, strophes et vers est indispensable pour comprendre comment est formé un poème mais, ici, il est dans un exercice imposé, il n’y a pas de recours aux représentations des élèves auparavant. La confrontation des textes A à D est importante et permet de mettre en évidence les différentes mises en formes pour la poésie mais peut aussi contribuer à embrouiller l’élève. Ensuite, les exercices de la page 33 permettent à l’élève d’écrire « à la manière de », ceci leur permet de découvrir les règles du jeu. A la page 34 se trouvent de nouveaux exercices d’écriture, écrire à la manière de Claude Roy puis un jeu un peu comme le cadavre exquis, le fait