Hernani | Les Brigands | Don Alvaro | Piste de réflexion | -L’action ne se déroule jamais dans la forêt. En effet cette dernière est évoquée par les personnages y compris le héros éponyme de l’œuvre.-Pour Hernani, la foret est d’abord un lieu de refuge. Dans celle-ci, il est à l’abri des dangers qui le guettent d’ailleurs, elle se présente à lui en « mère ».-La foret dépasse le cadre de mère, elle est le lieu d’affranchissement des lois rudes et étouffantes de la cour royale.-L’aspect sauvage de la foret épouse le comportement violent de notre héros à l’esprit vindicatif. À l’acte V scène 3, Hernani redevenu Jean d’Aragon refuse que Dona sol l’appelle par son prénom éponyme, qu’il répugne désormais : « un Hernani, dont l’œil avait l’éclair du glaive, un homme de la nuit et des monts, un proscrit sur qui le mot vengeance était partout écrit !un malheureux trainant après lui l’anathème! Mais je ne connais pas ce Hernani ». -La foret est un lieu où l’estime de soi est à son paroxysme et où l’être retrouve sa dignité (à l’acte 2 scène 1,Don Carlos en parlant d’Hernani dit : « jamais roi couronné n’eut mine plus hautaine »). | L’action se déroule plusieurs fois dans la foret : -Acte II scène 3 « forêt de Bohême »forêt devient le cadre idéal, spécifique de l’initiation à la marginalité« tu n’arriveras à rien si tu ne lui pourris pas le corps et l’âme » -Acte III scène2 « les bords du Danube » Karl se compare au fleuve car le cheminement des courants d’eau vers un sens unique lui rappelle celui de sa vie même qui exclut toute tentative de retour en arrière. -Acte IV scène 5 « une forêt voisine. Il fait nuit noire .Au milieu un vieux château en ruines .Campement des brigands »Le désordre règne. Soliloque -La forêt finit par devenir a l’Acte V, scène 2 « .Le vieux Moor sur une pierre .Le brigand Moor en face de lui .Des brigands ça et là dans la foret » le seuil du gouffre, de l’enfer, de l’irrémédiable. Ce qui explique l’acte final que va accomplir Karl, le