tableaux du louvre
Alexandre vainqueur, debout sur un char traîné par deux éléphants, fait son entrée dans Babylone, dont on aperçoit au fond les terrasses avec leurs jardins suspendus. Pour ce tableau conservé au Louvre, Charles Le Brun avait choisi un grand sujet, il lui fallait trouver un style élevé, allier la gravité et la solennité requises.
La bataille d’Issus de Jan Brueghel (1602)
Le tableau, autrefois dénommé « bataille d’Arbelles », représente en fait une autre victoire d’Alexandre le Grand dur le belliqueux Darius, roi des Perses, la fameuse bataille d’Issus.
Autoportrait , Van Gogh (1889)
Comme Rembrandt et Goya, Vincent van Gogh s'est fréquemment pris lui-même pour modèle ; on compte plus de 43 autoportraits, peints ou dessinés, en une dizaine d'année de travail. Comme ces maîtres du passé, il s'observe dans le miroir sans complaisance. Se peindre soi-même n'est pas un acte anodin : il s'agit d'une interrogation qui, souvent, débouche sur les vertiges de l'identité.
Le cirque , Seurat (1891)
Dans l’arène blonde du cirque Fernando, devenu aujourd’hui le cirque Médrano, une écuyère danse sur un cheval blanc, un acrobate fait un saut périlleux tandis qu’un clown, au premier plan, tire une draperie. Les arabesques et les courbes de la piste où s’agitent les acteurs contrastent avec la rigidité horizontale des gradins, avec les spectateurs en alignement figé. Seurat a peint lui-même le cadre d’un bleu vif, en dégradé, montrant ainsi, que ce qui lui importait surtout, c’était l’ensemble du tableau.
L’Angelus , Millet (1857)
En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain. L’homme a ôté son chapeau et le tient dans ses mains, la femme a les mains jointes. Ils sont dans une attitude de recueillement. Le