TD Sade
Dictionnaire de l’académie française de 1762 pour voir le vrai sens des termes employés par Sade.
Introduction
Présentation
Paru en 1791, fin du XVIIIe, après la Révolution Française. L’ouvrage parait de façon anonyme. C’est la première publication de Sade ; il ne l’assume pas. La première publication assumée de Sade parait en 1795. La publication est écrite pendant qu’il est en prison, dans les années 1780. Cet ouvrage connait une première version qu’il n’a pas oublié : Les infortunes de la vertu (1787 : date du manuscrit). Le mouvement de travail qui a été effectué sur notre œuvre a dû se faire à partir de 1787, c’est un vrai travail de développement puisque notre version est beaucoup plus longue.
Narration
Dans Justine ou les Malheurs de la vertu, Sade met en place une narration avec une forme précise : un récit enchâssé. Il y a deux niveaux de narration : d’abord un narrateur qui nous parle et dont on ne sait rien. Le livre commence p29 avec un préambule qui finit p30, où le narrateur nous introduit Madame de Lorsange. Ce narrateur extérieur raconte l’histoire de la sœur de Justine : narration à la troisième personne. A la suite de la rencontre entre Lorsange et sa sœur, changement narratif (p42) puisque Justine prend en main le récit à la première personne. Ce dispositif narratif est précédé par des avant-textes, dits « paratexte » par Genette (textes qui entourent le récit principal).
Paratextes
-Le titre est le premier paratexte : il est double. Titre principal : Justine, et le sous-titre : ou les malheurs de la vertu.
-Deuxième paratexte : la citation en exergue p26 (= une épigraphe) Cette citation vient de lui : c’est une reprise de la fin du roman (p360)
-Dans le manuscrit il y a un troisième paratexte : une gravure, mais l’éditeur ne l’a pas mise.
-Quatrième paratexte : une dédicace « à ma bonne amie » : Marie Constance Quesnet, son amante. C’est la femme avec laquelle il vit (quand il n’est pas en