Tec paris 1 dossier 3
Ricardo veut montrer qu’il n’y a pas de relation entre la rente et le niveau de profit. Il exclut donc la rente du problème de la répartition. Chez Smith, la rente est considérée comme un coût et elle intervient donc dans la valeur des biens. Pour Ricardo, la rente paie les facultés productives primitives et indestructibles de la terre, alors que, pour Smith, la rente paie la terre dans son ensemble.
2. En définissant la rente comme rémunération des facultés productives de la terre, c’est-à-dire comme non mesurable en quantité de travail, cherche à éliminer la rente de sa théorie de la valeur incorporé.
Pour lui, la rente différentielle provient de la différence de fertilité des terres : les mêmes dépenses en travail n’apportent pas le même produit selon les terres. Les fermiers sont donc en concurrence pour obtenir la terre productive, ce qui permet aux propriétaires d’exiger une part du surplus, c’est-à-dire une rente. Pour Ricardo, si toutes les terres étaient en fertilité égale, la rente n’existerait pas.
À travers la rente différentielle, Ricardo montre que la rente n’est pas un coût de production et qu’elle n’a donc pas d’influence sur la valeur des biens agricoles.
3. Pour Ricardo, la rente découle de 2 conditions préalables : l’appropriation privée des terres ; la différence de fertilité des terres.
4. Pour Ricardo, la rente n’intervient pas dans la composition de la valeur des biens agricoles, qui est fixée par les conditions de production sur les plus mauvaises terres. Plus les fermiers utilisent des mauvaises terres, plus les prix de la marchandise augmente, et plus la rente augmente sur les bonnes. Il n’ y a pas d’effet direct entre la rente et la fixation des prix. Le prix du blé ne contient pas de rente, mais seulement des profits et des salaires.
6. Le prix naturel du travail dépend du prix des marchandises nécessaires à l’entretien du travailleur.
Pour Ricardo, le