Chapitre 2 : De la dérive des continents à l’expansion océanique
Suite à la seconde guerre mondiale et les ravages des sous-marins, de nombreux progrès techniques (forage, radar,…) permettent de mieux étudiée le fond des océans jusqu’à lors inconnu. Après 30ans d’oubli la théorie de la dérive des contient va revenir au gout du jour.

I. La découverte du moteur de la dérive des continents.
1/Les nouvelles données sur le plancher océanique
a. Pétrologie des fonds marins
(Voir TP 9)
La nature pétrologique du plancher océanique est connue de par les forages :
Schéma ophiolite

b. Topographie des fonds marins
Activité topographie des fonds marins

La topographie du plancher océanique est connue par les sondages radar. Il apparait que le fond des océans n’a pas un relief régulier mais des bordures avec parfois un relief très négatif : les fosses océaniques (-7000m) (exemple : fosses des Mariannes, fosse du japon) et des chaînes de montage centrales avec un relief positif : les dorsales (exemple : dorsale atlantique, dorsale pacifique,…)

c. Flux thermique des fonds marins
Activité répartition du flux thermique

D’autre part, le flux de chaleur (énergie thermique dissipée) est nettement supérieur à la valeur moyenne au niveau des dorsales, plus faible au niveau des fosses océaniques.

2/La composition et les caractéristiques du manteau
(Voir TP10)
Les études sismiques permettent de mettre en évidence la discontinuité du MOHO qui délimite la croûte du manteau constitué de péridotite.
La profondeur de cette discontinuité est située à 30 km sous les continents et à 10km sous les océans. Ceci fait que la croûte continentale a une épaisseur beaucoup plus importante que la croûte océanique.
Le manteau est animé de mouvements de convection qui ont pour conséquence de faire remonter du matériel chaud à l’état solide au niveau des dorsales.

3/Le modèle de Hess
A partir de toutes ces observations (topographie, flux thermique, mouvement de