B/ L’avortement
Interview d’Augustin Boulanger, 19ans, étudiant en deuxième année de droit à la faculté de Perpignan.
Bonsoir Augustin, dans le cadre de mon dossier d’ECJS qui porte sur la bioéthique en matière de vie et de mort, je récolte quelques témoignages sur des sujets précis tel que l’avortement. Tout d’abord quel est ton point de vue sur la question ?
Bonsoir Agathe ! Je suis tout à fait contre l’avortement. Depuis la loi Veil de 1975, c’est plus de 8 000 000 d’avortements qui ont été réalisé. Ce sont donc 8 000 000 d’êtres qui, aujourd’hui vivraient… En somme, l’avortement a fait plus de victimes que la Shoah, c’est donc un véritable crime contre l’humanité ! De plus, le droit à la vie doit primer sur tout autre considération. C’est Dieu qui crée la vie, c’est Dieu qui la reprend. Les enfants sont directement des enfants de Dieu, les empêcher de vivre, c’est refuser un cadeau de Dieu.
Je comprends, mais si « ce cadeau » n’est pas voulu… Pour ma part, je considère que l’avortement est évidemment un acte contre nature je ne suis donc pas pour, mais je suis contre son interdiction. Je place en effet l’intérêt de l’enfant à venir au centre de mes priorités. Un enfant qui n’est pas issu d’une volonté commune des deux parents, c’est favoriser plus tard les problèmes d’éducation… L’enfant a besoin d’un environnement sain et d’amour pour grandir. Si une famille ne peut lui offrir, il est alors préférable que celui-ci ne voit pas le jour… Prenons un exemple concret, une jeune fille de 16 ans qui tombe enceinte par accident, ne peut, dans la majorité des cas, assurer, aimer, donner à son enfant ce dont il a besoin. Le laisser venir au monde ce serait à la fois pénaliser l’enfant mais également cette-dernière, non ? Si la jeune fille de 16 ans ne risque pas sa vie dans le cadre de la grossesse, c'est aux familles (de la jeune fille et de son compagnon) ainsi qu'à l'Etat de tout mettre en œuvre pour que la grossesse ainsi que l'éducation se fasse dans des