Les Temples romains
Origines et mouvements

La cité de Rome a conservé différents héritages des civilisations antérieures qui peuplaient son « territoire ». Entre les temps de la Rome royale et de l’apogée de l’Empire Romain, l’Urbs s’est agrandie, a changé, on a détruit, reconstruit sur et entre les collines cernant la ville. Ainsi, le paysage urbain est divisé par le temps et par la culture et les influences « étrangères ».
C’est au VIIIème siècle avant notre ère qu’un peuple italique, les Etrusques, civilisation décrite parfois comme « urbaniste, ou urbaine » pour leur compétence en construction, bâtit les premiers édifices sur lesquels grandira Rome. Suite à de nombreuses fouilles et découvertes, les archéologues ont déduit qu’au sein de ce peuple, la croyance (religion) était omniprésente. « L’histoire des temples est plus ancienne que celle de tout autre monument » (Pierre Gros, L’architecture romaine, I). L’étude des temples devient alors indispensable pour comprendre une majeure partie de la vie romaine. En effet l’espace urbain est, à cette époque archaïque, recouvert de lieux sacrés.
A travers les litiges et changements politiques, (sociaux, économiques, etc.) que connait Rome entre le VIIIème siècle et l’époque d’Hadrien (117-138), ce patrimoine, ces traditions acquises reste en contraste, dans les mœurs romaines.
Les détails apportés par l’architecture romaine clarifient, synthétisent, et nous rapprochent au plus de la réalité religieuse en la Cité antique. Nous comprendrons ainsi le partage de l’espace dédié aux différentes structures religieuses, puis étudierons les caractéristiques de la construction romaine et ses inspirations extérieures.

L’espace de la Cité partagé entre les différentes structures sacrées :

Le Templum :
Les lieux de cultes romains ont une organisation très complexe. Tout d’abord, ils n’ont pas tous la même valeur religieuse. Il est donc essentiel de les distinguer. La Cité romaine et ses institutions sont