tes vous responsable de vos actions
Un homme roule à 60 km/h dans une zone de 50, il roule sur une plaque de glace, perd le contrôle et frappe un piéton qui traversait la rue. S’il n’avait pas dérapé à cause de la glace, il n’aurait pas frappé cette personne, mais il roulait quand même à 10 km/h de plus que la limite permise. Cette situation soulève une question très importante : êtes-vous responsable, pour vous-même et pour l’humanité, de vos actions? Jean-Paul Sarte et Julien Offroy de la Mettrie ont deux opinions bien divergentes à ce sujet.
L’essence est la nature de quelque chose, l’essence d’une girafe est la définition de celle-ci dans le dictionnaire. Toute chose fabriquée avec une intention aura une essence. Lors de la création de l’homme, il n’avait pas d’intention, il est apparu soudainement, donc pas de modèle et pas d’essence. La définition de l’homme est alors créer par nul autre que nous-même. Un humain advient dans l’existence dans le regard de l’autre. C’est-à-dire que c’est au moment où il est interpelé dans le regard d’autrui, qu’il prend conscience de son existence. Cette personne qui prend conscience devient donc objet et jugé. Il est objet dans le regard de l’autre. En d’autres mots : quand je croise quelqu’un d’autre, je sais qu’il va porter jugement sur moi, je me rends compte de moi-même comme un objet, je prends conscience de ma propre existence et c’est à ce moment que je deviens libre. À partir de ce moment, je suis condamné à être libre. C’est justement à ce moment qu’un enfant perd son innocence. C’est également à partir de ce moment que l’humain va agir pour l’autre, il va agir pour paraitre comme il veut dans le regard de l’autre. La différence entre l’homme et l’animal est la honte et la gêne. Un homme qui tombe devant tout le monde va être gêné, embarrassé, car il veut bien paraitre dans le regard de l’autre, alors qu’un animal dans la même situation ne va pas penser aux regards des autres. Je choisie d’être la