Texte 1
La Boétie, Discours sur la servitude volontaire 1574
Introduction
Il s’agit d’un extrait de l’essai intitulé Discours de la servitude volontaire publié en 1574
La Boétie est une écrivain humaniste (1530-1563) Discours de la servitude volontaire est son œuvre principal
Il fait partie du mouvement humaniste mouvement de la Renaissance qui met l’homme au centre des préoccupations
La Boétie donne sa propre définition de l’amitié mis en scène par l’exemple d’un tyran
En quoi la définition de l’amitié souligne-t-elle la nature du tyran ?
Plan du texte / axes d’étude + procédés + ligne
I/Une définition de l’amitié :
A) Une définition de l’amitié :
1. Présent de vérité générale, mise en valeur du parallélisme.
2. L’amitié est mise en valeur par le lexique religieux : « sacré, chose sainte » et le lexique moral « entre gens de biens », « mutuelle estime »
B) Un texte organisé avec rigueur :
1. Utilisation de connecteur logiques pour structurer le texte : « or, voilà pourquoi, mais »
2. Présence d’une opposition entre les vrais amis et les « complices », ce procédé débauche sur l’affirmation que selon La Boétie un ami ne peut avoir d’ami.
II/ L’image du tyran :
A) Le tyran une image de solitude :
1. Le tyran confique le pouvoir, il n’a donc aucun amis « n’avoir aucun compagnon »
2. L’image des voleurs sont associés aux « complices » : « ils sont tous paires et compagnons »
3. Le tyran est seul dans l’exercice du pouvoir, il ne jouit donc pas ce cette espèce d’amitié avec ses complices.
B) Un pouvoir à valeurs négatives :
1. Ce pouvoir est synonyme du lexique de la « cruauté » de la « déloyauté » et de « l’injustice ».
2. Il est aussi très étrange que les « favoris » du tyran se pressent autour de lui ; ils ont à redouter « un danger si réel »
3. Mais ce danger est connu : « tant d’exemples éclatants » le prouvent.
C) Le rappel du mouvement humaniste :
1. Référence à l’antiquité : « Esope »
2. En définissant l’amitié, La Boétie brosse un