Victor Hugo : « Le dernier jour d’un condamné »

Objectif : dégager la visée argumentative d’un roman

« Le dernier jour d’un condamné » est un récit écrit par Victor Hugo dont la visée argumentative est d’abolir la peine de mort. Tout d’abord, selon Victor Hugo, la peine de mort va anéantir toute la famille du condamné et aura des conséquences sur l'avenir d’innocents. À titre d’exemple, au chapitre IX , il écrit : « Je laisse ma mère , je laisse ma femme , je laisse un enfant […] ainsi ,après ma mort , trois femmes , sans fils , sans mari , sans père ; trois orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi » Ensuite, il dit aussi que la peine de mort anéantit l’espoir d’une seconde chance pour le condamné et donc ne lui laisse aucun moyen de se réhabiliter dans la société. En d’autres mots, Hugo dénonce la cruauté du système carcéral et donc que la justice est encore plus barbare que le crime commis. Ainsi, au chapitre XV, « Plus de chance maintenant ! […] plus d’espérance ! Le pourvoi, c’est une corde qui vous tient suspendu au-dessus- de l’abîme [...] C’est comme si le couteau de la guillotine mettait six semaines à tomber »
Enfin, Victor évoque la monstruosité de la guillotine et de son inventeur. En effet, on peut lire au chapitre XXXVII, « le nom de cette chose est effroyable, et je ne comprends point comment j’ai pu jusqu’à présent l’écrire et le prononcer […] le médecin de malheur qui a inventé la chose avait un nom prédestiné […] ce mot hideux, chaque syllabe est comme une pièce de la machine »
En conclusion, cet ouvrage est un réquisitoire de la peine de mort qui détruit un à un tous les arguments que soutenaient les partisans de la peine