Quand je penses à toi j'ai encore cette larme de l'enfance Cette larme des souvenirs perdus, de la fin de l'innocence.Quand je pense à toi je regarde le ciel comme ci tu me guettais du haut d'un nuage,Et c'est alors que quand l'orage gronde , je promet d'être sage.Quand je pleurs pour d'autre raison que ta disparition,Je te parle comme ci tu m'écoutais mais sans ton affection.

Je vois sombre ces temps -ciComme une ombre, je me fuis.Je me cherche sans le vouloir.Il fait beau et je m'habille en noir.Je me cache sous du tissu.Qui je crois me cachera des inconnus.Je ne veux pas qu'on me remarque.Ni qu'on me démarque.Ceci dit c'est pas pret de changé.J'essai de me faire oublié.Je regarde les autres rires .Et moi je ne pense qu'au pire.Défaitiste, avant même d'avoir commencé la bataille.Je ne veux pas avancé les pions, là est ma faille.

On retrouvera ma cervelle sur le trotoir.Je verrais le vide puis le noir.Les gens autours diront qu'ils l'ont toujours su,Et ils feront semblant de pleurer en voyant mon corps étendu.Ils diront que c'est triste, une perte pour le quartier.Et chez eux ils diront que je leur faisais juste pitier.Je sauterais du douxième étage .A l'arrivée , de la purée sera mon visage.On me ramassera, du moins ce qu'il reste de moi.Dans le journal, je ne serais même pas le fait-divers du mois."Une jeune adolescente est tombé du douxième étage."Suicide, d'une jeune fille que tout le monde croyait sage.Dans mon lycée, tout le monde se demandera qui j'étais.Ils ne m'avaient jamais remarqué, il s'en foutaient.Deux semaines plus tard je serais oublié.Ma pierre tombale sera froide et je serais enterré.Tout le monde dira qu'il me connaissait, qu'il m'avait déjà parlé.Mais j'étais seule , personne pour m'aider, j'étais seul et je le voulais.Je ne voulais pas d'aide, au contraire je la rejettais.C'était mon combat, je l'avais perdu, je sauterais.Je sauterais du haut de ces étages.Moi la jeune fille sans image .Personne ne comprendra,Comment ma cervelle c'est