Texte de marx: le matérialisme historique
Pour Marx, la matière c’est l’histoire. « Ce n’est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie qui détermine la conscience.
Les conditions de ma vie sont déterminés par ma conscience : l’idéalisme. Mais Marx dit que ce n’est pas possible, la vie détermine la conscience : le matérialisme.
Marx dit que l’homme a une conscience mais elle n’est pas en dehors de la matière, en dehors de l’histoire mais totalement liée. L’esprit sans la matière n’existe pas, il n’est pas dans le dualisme cartésien, pour lui l’esprit n’existe pas en dehors du corps. La conscience dépend de la matière, de la vie…
Pour Marx, le langage est l’expression même de la vie puisque les humains communiquent avec. Toute société humaine se caractérise par le langage. Le langage est alors l’expression même de la vie : « le langage est aussi ancien que la conscience ». Pour lui, la conscience et le langage sont intimement liés avec la société. Il parle de conscience pratique (besoin de communiquer : survie, vie, nourriture). C’est parce que les hommes ont eu besoin de communiquer que la conscience est née.
« La conscience est donc d’abord un produit social et demeure telle, aussi longtemps que des hommes existent » : la conscience est un produit de la société, elle va être déterminée par la société dans laquelle on vie. Toutes nos idées reflètent alors en grande partie la société dans laquelle nous vivons. Il ne crois pas que le conditionnement soit intégral, mais qu’une grande partie de nos idées est conditionnée par la société (on a une marge de manœuvre pour agir et pour évoluer socialement).
Evolution historique de la conscience :
1ère étape : conscience extrêmement liée à la nature. * Conscience sensible : conscience lié aux sensations. La conscience est très liée aux sens. * Conscience immédiate : conscience liée à la survie. * Conscience naturelle : conscience simple. * Conscience purement animale de la nature :