TexteBergson
C’est ainsi que Bergson commence dans un première partie, à critiquer les procédés de l’intelligence (jusqu’à « sens commun »), tout comme la science qui s’enferme dans un certain rapport au monde et est donc limitée (jusqu’à « lui échappe »). Enfin Bergson explique que la philosophie pourrait dépasser ces limites (jusqu’à la fin).
Il peut paraître cependant surprenant de remettre en cause l’exactitude et la précision de la science. En effet elle est considérée comme un ensemble de connaissances rationnellement fondées. C’est grâce à elle que nous avons pu apprendre des choses, comme la Terre qui tourne autour du soleil par exemple.
De même pour l’intelligence, remis en doute par Bergson alors que c’est pourtant elle qui doit « éclairer notre conduite ». Notre vie serait-elle donc basée sur des fondements inexacts ?
Le but de l‘intelligence est de savoir ce qu’elle action il serait préférable de faire à un moment précis. Sur quoi se fonde-t-elle ? Comment fonctionne-t-elle ? Bergson parle de l’intelligence « telle que l’évolution l’a modelée » ce qui peut signifier qu’avec le temps elle a été arrangée par des principes ou des méthodes pour pouvoir répondre à nos besoins de façon efficace. En effet, l’auteur nous explique que l’intelligence reposerait sur le principe que « le même produit le même » pour pouvoir prévoir. Elle consiste pour une situation donnée à y associer une ancienne situation déjà connue similaire pour prévoir « les évènements favorables ou défavorables qui pourront s’ensuivre ».De plus Bergson nous dit que l’intelligence agit « instinctivement », elle