textes complémentaires français
Situation : Dénouement de l’histoire.
Thème : La mort de Manon.
Composition et type dominant : Récit très court (résumé) s’adressant à l’auditeur et au lecteur (à la manière d’une autobiographie).
Sobriété du récit : Un récit très court, indicible. Champ lexical du corps souffrant pour une agonie. Euphémismes.
Registre pathétique :
- Champ lexical de la mort
- Tendresse des gestes réciproques.
- L’acceptation de Manon.
- Hyperboles pour traduire l’excès de souffrance
- Allitérations en « s ».
- Adresses à Renoncourt (pris à témoin) : phrases injonctives = prières, excuses.
- Passage du « nous » au « je ».
Registre tragique :
Le poids du destin (vocabulaire : malheur, infortune, misérable).
Visée de l’auteur : Une mort exemplaire par attitude pleine de dignité de la part de Manon (à l’opposé de la Manon libertine que nous avons connu dans le roman => Une autre Manon => Personnage mystérieux.
Sens de la mort : Souci de vraisemblance. Moralité de l’histoire. Punition de Manon ? Rédemption du personnage par cette fin édifiante ? Malédiction des amants ? Plusieurs hypothèses…
Education sentimentales:
Ce texte met à mal la grande passion romantique.
L'amour ne résiste pas au temps, l'amour est illusion
Je pense aussi que tu n'as pas relevé toutes les références aux oeuvres et aux clichés romantiques comme Werther et au décapage que leur fait subir Flaubert.
cette histoire est semi-autobiographique, elle s'inspire d'une histoire vécue par l'auteur..
Ce qu'il convient d'étudier dans ce passage, c'est tout le travail de la mémoire. La relation de Frédéric et de Mme Arnoux n'est vécue par les deux 'amants' que par un travail de mémoire. Chaque fois qu'il vient la voir, ils parlent. Et lorsque des années plus tard il se décide à lui avouer qu'il l'aime, elle succombe sans succomber : il n'y a pas de concrétisation sexuelle. Néanmoins les sentiments sont là. Et alors ils passent de longues heures ensembles à discuter d'autrefois, des moments où il