I) INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation en soins infirmiers, je suis amené à présenter un travail écrit de fin d’études sur un sujet de mon choix m’ayant interpelé au cours de mes différentes expériences sur les terrains de stage.
Au cours d’un stage en Institut Médico-Educatif (IME), j’ai été confronté à prendre en charge une population d’adolescents polyhandicapés avec lesquels j’ai rencontré des problèmes de communication.
J’ai choisi d’axer mon travail sur ce point et d’étayer les différents types ou moyens de communications pouvant être mis en place. En tant que soignant, j’ai fait le choix d’orienter ma réflexion sur ce thème car il me semblait difficile d’entrer en relation et d’effectuer un soin sans utiliser une méthode de communication traditionnelle, de plus la population polyhandicapée adolescente requiert une attention particulière de part leur fragilité et leur besoin constant de soins.
Personnellement et professionnellement, ce public suscite un questionnement et une envie d’approfondir mes connaissances, en effet la communication est le maillon essentiel afin d’effectuer des soins, elle accompagne, soutient et transforme les soins techniques de base pour les rendre humains, proches du patient. Elle est essentielle dans la prise en charge du polyhandicap.
Cependant mon étude sera confrontée à certaines limites, le concept de polyhandicap induit de multiples troubles physiques et psychiques bien souvent différents les un des autres entraînant une difficulté de communication et donc de prise en charge. Il faut faire face également aux réactions imprévisibles, parfois impulsives et aux refus de coopération. Le soignant doit avoir une adaptabilité à tous types de situations et aux différents individus rencontrés.
Le problème souvent rencontré, c’est qu’il n’y a pas de soins sans communication, il doit y avoir un échange mais qui parfois a du mal à se mettre en place.
Pour cela, je vais développer ma problématique dans un premier