The Teenagers

Elle se leva, battante, les yeux obnubilés par la lueur du jour et se frotta avec lenteur ses yeux. Il faisait à peine jour que, les coqs commençaient leur petit rituel. Elle descendit ses escaliers, habillée d’un tee-shirt large et blanc, ainsi qu’un jogging noir un peu taché de jus de fraise. Elle enfila vite fait un jeans troués couleur bleuâtre. Elle sentit une odeur de toast grillé, sûrement beurré avec une pointe de confiture à la framboise, accompagné d’un jus d’orange cueillis directement de son jardin. Se dirigeant vers la salle à manger, elle mettait par terre tous les boîtes de conserves, les papiers recyclés en aluminium et en plastique et tous les mégots s’y trouvant sur son passage ; la voie était libre. Elle s’installa avec application sur la chaise en PVC, baillant à s’en décrocher les mâchoires et bu un peu de café à la crème précédé ensuite d’un jus de mandarine. Sa mère, assise devant elle, souriait chaleureusement et rien ne gênait cette atmosphère agréable. Elle ne pouvait pas s’empêchait de rire.
Dommage. Cette scène lui paraissait trop idéaliste. C’est maintenant que commence le cauchemar.

Chapitre I : Virus C

Les gens se bousculaient sans pourtant s’excuser. Les bruits de la ville se concentraient sur les pas des chaussures des gentes dames, trop pressées de prendre l’avion. Les publicités elles aussi, se permettaient d’engendrer du bruit sans cesse. Et là, au milieu de tous ces gens, une personne restait marbre, sur un banc de pierre, qui fut salit par la pluie abondante. Elle semblait être morte, une personne sans vie, restant assise pour décorer. Mais le bout de ses doigts tremblait de temps à autre. Vêtue d’une cape noire pour se protéger de la pluie, cet être était pied nu.

Trente minutes plus tôt. Sous terre, se trouvait un bâtiment spécialisé pour des expériences scientifiques. Pour parvenir à l’entrée, il fallait descendre sous n’importe quels égouts et marcher là où nous dirigeaient les flèches annotées