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Né à Tarbes le 30 août 1811, Théophile Gautier était issu d’une famille de petite bourgeoisie.
Il se destinait initialement à une carrière de peintre, mais, le 27 juin 1829, il fit une rencontre décisive, celle de Victor Hugo. Qui lui donna goût a la littérature.
Malgré ses difficultés matérielles, Théophile Gautier devint un poète presque officiel à la fin de sa carrière, sous l’Empire!; en 1868, il fut nommé bibliothécaire de la princesse Mathilde.
L’image que l’on retient aujourd’hui de Gautier est celle d’un partisan presque fanatique de Victor Hugo et d’un romantique échevelé. Or, s’il est vrai que ses poèmes des années 1830 sont marqués par une thématique sombre, voire par un humour macabre (qui caractérise, par exemple, le dialogue entre «!la Trépassée et le Ver!», dans la Comédie de la mort), Gautier se distingue nettement des autres romantiques par son souci formaliste, qui annonce celui de Baudelaire et des Parnassiens.
Parallèlement à son œuvre de poète et de romancier, Gautier fut aussi un témoin passionné de son époque comme en témoignent des œuvres telles que Voyage en Espagne (1845), les Beaux-arts en Europe (1855), recueil de critiques d’art, Voyage en Russie (1867) ou son Histoire du romantisme (posthume, 1874), laissée inachevée. Il consacra aussi un essai à la vie d’Honoré de Balzac (1859) et composa des livrets de ballets, notamment Gisèle (1841) et l’Anneau de Sacountâla (1858).
Quelques œuvres de Théophile Gauthier :
- Poésies (1830), - Les Jeunes-France (1833) - Mademoiselle de Maupin (1835-1836) - La Comédie de la Mort (1838) - Emaux et Camées(1852) - Une nuit de Cléopâtre (1845) - Le Roi Candaule (1847) - Le Roman de la