Therese desqueyroux
André Durand présente
‘’Thérèse Desqueyroux’’
(1927)
roman de François MAURIAC
(180 pages)
pour lequel on trouve un résumé
puis successivement l’examen de :
la genèse (page 3)
l’intérêt de l’action (page 3)
l’intérêt littéraire (page 5)
l’intérêt documentaire (page 9)
l’intérêt psychologique (page 13)
l’intérêt philosophique (page 22)
la destinée de l’œuvre (page 24)
des études de passages (pages 25-26-27-28-29-30)
Bonne lecture !
Dans la France des années vingt, Thérèse Desqueyroux est une jeune femme qui a été justement accusée de falsification d'ordonnances. Mais, grâce au témoignage de son mari, Bernard Desqueyroux, qui est soucieux avant tout d'étouffer le scandale et de préserver l'honneur de la famille (qui appartient à la bourgeoisie bordelaise), la justice n'a pas eu à connaître de son véritable crime : la tentative d'empoisonnement commise contre lui. Ayant bénéficié d'un non-lieu, elle sort disculpée du palais de justice de B.. Au rythme du train qui la ramène vers la maison, à Argelouse, au fond des Landes, s'apprêtant à faire face à son mari, elle prépare la confession qui la réhabiliterait aux yeux de sa victime. Elle revoit son passé, elle essaie de se remémorer par quel « enchaînement confus de désirs [...] d'actes imprévisibles », elle en était arrivée à subir (bien plutôt que vouloir) son acte criminel. Le lecteur va donc refaire avec elle le chemin de cette « vie terrible ».
Orpheline dès sa naissance, Thérèse Larroque fut élevée par un père qui, adhérant au parti radical, était un anticlérical forcené. Mais, après une enfance solitaire, son adolescence fut illuminée par l'amitié exaltée pour Anne de la Trave qui appartenait à une famille catholique, et cette amitié