THOS Morgane La place Annie Ernaux

1067 mots 5 pages
1/ Chronologie reconstituée des événements clés et personnages principaux, ainsi que identification des ruptures/ bifurcations/ clôtures/ ouvertures :

 Rendu jeudi 05/03

2/ Les fonctions du « Je » et ses utilisations dans le texte :

Annie Ernaux écrit à la première personne du singulier, mais son œuvre n’en est pas pour autant autobiographique.
Le « Je » qu’elle emploie est multiple :

- le « je » narrateur qui englobe tous les « je » d’aujourd’hui. C’est par exemple le cas du « je » qui pense, raisonne ou encore analyse. C’est le « je » qui a le recul nécessaire, après les événements passés pour analyser une situation qui pouvait lui échapper sur le moment présent car elle n’avait pas la distance suffisante.

- le « je » actant : à l’opposé du « je » narrateur, c’est celui qu’elle emploie lorsqu’elle revit le moment présent. Ce moment est impliqué dans l’action. C’est par exemple le cas du « je » qui agit, pense mais uniquement dans le moment du fait qui est en train de produire.

- les « je » objectif et subjectif qui, quant à eux, peuvent se retrouver dans le narrateur et l’actant.

Grâce à son « je transpersonnel », Annie Ernaux ne représente pas seulement l’auteur, mais aussi la narratrice et le personnage de son œuvre.
Bien que son père soit le personnage principal sur lequel l’œuvre est axé.

En tant que lectrice, il m’est également arrivé de me retrouver dans ses propos. L’histoire qu’elle raconte, qui est pourtant la sienne, pourrait tout à fait être celle de quelqu’un d’autre, d’une personne ayant le même vécu qu’elle, la même trajectoire, ou encore aucune de ces similitudes. Seulement, le « je » qu’elle utilise peut provoquer cet effet-là chez le lecteur, car il se veut justement d’être neutre.

3/ Les temps verbaux : étude de l’organisation spatio-temporelle d’un chapitre.

On remarque que l’auteur utilise souvent l’infinitif à la place des modes verbaux, ce qui a pour effet de dire, sans ajout, sans superficialité, comment est l’action.

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