Théatre de l'absurde
En s'éloignant du texte, Artaud veut s'éloigner du réalisme pour pousser le théâtre à cesser de se « borner à nous faire pénétrer dans l’intimité de quelques fantoches » et « de l’arracher à son piétinement psychologique et humain »
Au XXe siècle, le théâtre de l’absurde est un style de théâtre apparu dans les années 1940, se caractérisant par une rupture totale par rapport aux genres plus classiques, tels que le drame ou la comédie. Il s’agit d’un genre traitant fréquemment de l’absurdité de l’Homme et de la vie en général, celle-ci menant toujours à la mort. L’origine de cette pensée étant sans conteste le traumatisme, la chute de l’humanisme à la sortie de la Seconde Guerre mondiale.
Ionesco, Adamov, Beckett, Genet, voire Pinter sont parmi les auteurs de ces œuvres qui ont bouleversé les conventions du genre. La particularité de Eugène Ionesco et Samuel Beckett est qu’ils ont exposé une philosophie dans un langage lui-même absurde qui réduit les personnages au rang de pantins, détruit entre eux toutes possibilités de communication, ôte toute cohérence à l’intrigue et toute logique aux propos tenus sur scène.
L’absurdité des situations mais également la déstructuration du langage et de la Ce type de théâtre montre une existence dénuée de signification mettant en scène la déraison du monde dans laquelle l’humanité se perd.
Par contre, après la lecture d'un théâtre absurde, il est évident que ce genre de théâtre apporte un non-sens à la vie.
Il désigne