Thérèse Raquin analyse de l incipit
Clara
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DM de Français :
Analyse de l’incipit de « Thérèse Raquin »
Emile Zola né en 1840 et décédé en 1902 est le principal représentant du mouvement naturaliste (mouvement littéraire qui cherche à introduire dans les romans la méthode des sciences humaines et sociales) au XIXe siècle. Il écrit son premier roman Thérèse Raquin en 1867 dont nous allons étudier l’incipit. Homme de combat, il s'engage en faveur de Dreyfus en publiant dans le journal de L'Aurore une lettre au Président de la République : elle est connue sous le nom de «J’accuse». L’extrait que nous allons analyser en détail ci-dessous constitue l’incipit du roman. Il décrit le passage du Pont Neuf où Mme Raquin, son fils Camille et sa nièce Thérèse, possèdent une mercerie. Nous verrons dans une première partie la description minutieuse et réaliste d’un quartier populaire puis dans une seconde partie nous nous intéresserons à la dimension inquiétante des lieux décrits.
Dans un premier temps nous voyons la description réaliste d'une rue. En effet Emile Zola nous donne l’impression que nous sommes dans la rue grâce à des précisions spatiales comme les noms de rue ligne l à 3 (« rue Guénégaud » ligne 1, « rue Mazarine » ligne 2, « rue de la Seine » ligne 3) qui existent vraiment puisqu’elles sont situées sur la rive gauche de la Seine, par le choix de la rue de Seine et de la référence au Pont-Neuf, nous pouvons assurer que l’auteur décrit en fait la ville de Paris sans que le nom n’y sois mentionné. De plus nous pouvons remarquer que la description temporelle couvre toutes les parties de l'année grâce descriptions temporelles ligne 6 «les beaux jours d’été » et ligne 8 « les vilains jours d’hiver ». Nous pouvons d’ailleurs remarquer que ces deux termes forment une antithèse qui accentue la description réaliste de cet endroit. Le présent de vérité générale est