Introduction

Thérèse Raquin est un roman d'Emile Zola. Emile Zola fait partie du mouvement du naturalisme dont il en est le chef de file. Zola est un grand scientifique du réel. Il observe l'influence du milieu sur les tempéraments. Il est un écrivain du XIXème siècle. Thérèse Raquin est donc le premier roman de Zola. Ce premier roman connaît alors la célébrité à cause de la polémique qu'il suscitait. Les lecteurs sous-entendaient que c'était de la littérature putride. Zola narre une tragédie dans laquelle une femme (Thérèse) d'une nature nerveuse commet l’adultère avec un ami de son mari (Laurent) d'une nature sanguine. Ces deux amant vont tuer Camille (le mari de Thérère) et font se retrouver plongé dans la drame, la peur et la souffrance. Zola raconte à travers ce livre l'influence du milieu sur les caractères. L'extrait dont il est question est un extrait du chapitre 11 de Thérèse Raquin. Cet extrait met en scène le meurtre de Camille. Il renvoie à un fait divers réel de l'époque. C'est un moment clé du récit dans lequel y est décris la mise en scène et le meurtre de Camille par Laurent et Thérèse. C'est donc le début de la déchéance du couple. En quoi ce passage est une mise en scène originale d'un meurtre ? Dans un premier temps, nous observerons les prémisses du meurtre. Dans un second temps, nous analyserons la mise en scène originale du crime.

Dans cette première partie, nous analyserons les prémisses du meurtre. Dans un premier temps, nous verrons en quoi cette scène de meurtre est un décor lugubre. Tout d'abord, le décor s'assombrit : « crépuscule » ; « de grandes ombres » ; « les eaux étaient noires ». Cela met en place le côté terrible du meurtre et renforce le suspense pour le spectateur. Ensuite, on remarque une progression de la peur « avec inquiétude » (Terme désignant Laurent) ; « figure effrayante » mais aussi « les grandes masses rougeâtre ». Ces grandes masses désignent les arbres. Zola utilise donc une périphrase qui