Thérèse raquin
Je vais vous présenter un extrait, tiré d’un roman d’Emile Zola. Ce roman intitulé « Thérèse Raquin » a été publié en 1867, ce fut son troisième roman. La publication de ce roman est un succès d'estime et de scandale. Un succès d'estime, car très bien accueilli par ses confrères écrivains et un scandale, car cet ouvrage est traitée de "littérature putride", de ne décrire que des scènes obscènes. On traite l'auteur de Thérèse Raquin d'un "misérable hystérique qui se plaît à étaler des pornographies". C’est un roman basé sur la psychologie. A cette époque, le mouvement littéraire était le « Naturalisme », par la suite, dans cet extrait, nous distinguerons toutes les caractéristiques de ce mouvement. Dans cet extrait, une description méticuleuse et réaliste de la part de Zola, il décrit un endroit bien précis, c’est le passage du pont neuf, situé à Paris, là où toute l’histoire va se dérouler. Après lecture de ce dernier, nous verrons qu’Emile Zola, porte une très grande importance à la description de cet endroit, il le décrit d’une façon subjective et péjorative. Le commentaire se déroulera en deux parties, une partie qui consistera en la description réaliste de l’extrait et une autre qui portera sur la description symbolique et subjective.
Dans les romans réalistes et naturalistes, nous allons découvrir que la précision des descriptions joue un rôle fondamental dans l’esprit du réalisme, en particulier dans l’extrait du chapitre 1. Dans cet extrait, Emile Zola étant un narrateur omniscient, apporte aux lecteurs une effigie très précise et informatrice de l’endroit ou se trouve la mercerie de Mme Raquin, de plus il décide de décrire ce passage comme si il s’agissait d’un trou noir, obscure, « les passants peuvent alors distinguer ce qu’il y a au fond de ces trous où la nuit habite pendant le jour ». Elle suit un plan classique, elle commence par une vue d’ensemble puis petit à petit elle va se resserrer sur la