Thérèse raquin
Thérèse est une héroïne-type du « nouveau roman » réaliste au XIXe siècle. Elle prend place dans le recueil des Rougon-Macquart auprès d'Emma Bovary de Flaubert et surtout de Germinie Lacerteux des frères Goncourt. Elle partage leurs frustrations, leurs bouleversements et leur destin fatal qui forment le personnel féminin du roman naturaliste. On y retrouve les trois personnages romanesque avec le mari, la femme et l'amant, la tendance à l'étude physiologique et l'omniprésence de la morale.
Dans Thérèse Raquin, le personnage de Thérèse représente le tempérament nerveux.
Zola explique ce tempérament par :
- les origines de Thérèse qui à une mère « indigène », ce qui se traduit par un tempérament solaire et nerveux.
- le milieu dans lequel elle a vécu durant toute son enfance : ses désirs plus son tempérament nerveux vont être amplifiés a cause de l’emprisonnement de madame Raquin. Quand Zola dit (« couchée dans le même lit que Camille, sous les tièdes tendresses de sa tante », « d’une santé de fer, soignée comme une enfant malade.) Contrairement à ce que voudrait sa nature nerveuse (« muscles courts et puissants, « énergie », « gestes brusques », « face ardente », comparaison avec des animaux qui souligne son tempérament « fauve » à la « souplesse féline », « comme une bête », Thérèse va, pour le plaisir de sa tante, Madame Raquin, s’enfermer dans une « apparente tranquillité» et se replier sur elle-même : elle restera durant tout le début du roman aux cotés de Camille puis assise derrière le comptoir de la boutique du Pont Neuf. Même des événements en apparence décisifs ne la feront pas réagir : son mariage avec Camille n’aura pour conséquence que le changement de chambre et Thérèse se tenait calme lors des réunions du jeudi où elle joue avec « une indifférence qui irritait Camille ». Mais cet enfermement aura en vérité pour conséquence l’accroissement de son tempérament sauvage. De plus, le manque total d’amour entre elle et