Théâtre
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Dans un texte théâtrale, les indications scéniques sont très importantes pour sa mise en scène. Ici, les didascalies ne sont pas utilisées que pour une représentation mais jouent un rôle dans le dénouement de Le roi se meurt à savoir la mort de Bérenger.
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Tout d’abord on remarque une progression lente dans les actions du roi puisqu’il atteint le trône en trois étapes puis avec la réitération de : il (l.4) ; il (l.7) et il (l.9). Ce sont des groupes de mots ou verbes de déplacements marquant ainsi un mouvement de Bérenger. Dans cette première partie de didascalies, nous sommes seulement pris à témoins de la scène, comme-ci on voyait celle-ci du haut. Seulement trois ligne après (l.12), on commence à entrer dans le corps du roi qui, guidé par Marguerite, se laisse peu à peu entraîné vers la mort. Il (l.12) jusqu’à devenir (l.15). On remarque la comparaison : immobile comma la pierre qui désigne bel et bien une perte de contrôle du roi. On se retrouve ainsi dans le physique du roi et on ressent véritablement ce qu’éprouve Bérenger. Malgré cette comparaison, de la ligne 19 à la ligne 26, on décrit le décor à travers l’esprit du roi puisqu’il disparaît en dernier et > (l.25). On est dans l’âme inconsciente du roi qui est en train de s’éteindre lentement, doucement et progressivement. Ainsi, l’auteur cherche, au début, à nous prendre pour témoin de la scène en nous décrivant les successions d’actions du roi. Puis peu à peu, on s’encre dans la peau de