Voilà plusieurs milliers d'années que les humains vivent en société. Au début, un besoin de sécurité pouvait expliquer ce comportement, puisqu'un groupe a de meilleures chance de survie en terre sauvage qu'un individu isolé. Avec les années, toutefois, la recherche de groupes se justifie par d'autre facteur, entre autre par le fait que les gens n'aime pas la solitude. Malheureusement, malgré leurs efforts, certaines personnes ne trouvent pas le réconfort d'être socialement accepté. Arthur Saint-Jean, personnage du roman Tit-Coq de Gratien Gélinas et Joseph Latour, du roman Un Simple Soldat de Marcel Dubé, en sont deux exemples. Cependant, on ne peut pas dire que leur solitude sont semblables : le premier n'a pas provoqué sa situation et cherche à s'en sortir par tous les moyens alors que le deuxième est entièrement responsable de ce qui lui arrive.

Tout d'abord, Arthur Saint-Jean, alias Tit-Coq, n'a pas choisi la solitude dans laquelle il vit. Abandonné par ses parents alors qu'il n'était qu'un nouveau-né, il n'a pas eu d'autre famille que les sœurs du couvent où il a grandit. Cependant, en grandissant, Arthur cherche à s'entourer et ce malgré sa gêne naturelle qui ne l'aide pas à socialiser. On remarque tout de suite que ces amis sont de bonnes personnes : Jean-Paul est un jeune homme bienveillant et Louis, l'aumônier, est un homme bon et sage qui prodigue de bons conseils. Il est vrai que Tit-Coq est impulsif et qu'il veut parfois agir sans réfléchir mais les gens avec qui il s'entoure, que ce soit volontaire ou non, sont des personnes qui l'aide à faire des choix éclairés et sensés. À chaque fois qu'il a une décision à prendre ou qu'il a besoin de parler, il se dirige vers le Padre sans jamais hésiter et ce dernier est toujours là pour lui. De plus, il ne fait pas que s'entourer de bons amis : même la fille dont il tombe amoureux est une bonne personne avec des valeurs aux bonnes places. Marie-Ange est une jeune femme attentionné qui répand