Tit-coq et un simple soldat
Les écrivains des années 1900 ont permi de faire découvrir la littérature québécoise au grand public soit par des pièces de théâtre, du cinéma, des livres et plus encore. Il est possible de voir par l’interprétation des acteurs dans les pièces de théâtre, les personnages qui souffrent de leur mal de vivre. Dans les pièces Tit-Coq et Un simple soldat la solitude est montrée par l’auteur. Par ailleurs, la solitude éprouvée par Arthur Saint-Jean dans Tit-Coq de Gratien Gélinas et celle vécue par Joseph Latour dans Un simple soldat de Marcel Dubé sont semblables. Ce sont avec la famille et les relations sociales que dépend la solitude éprouvée.
La famille est un sujet qui revient fréquemment parce que la solitude des personnages dépend de leurs situations familiales. En effet, Tit-Coq, recherche l’affection qu’il n’a jamais eue durant son enfance, étant donné que c’est un bâtard et qu’il n’a jamais connu ses parents. Il rêve de s’identifier à une famille et de pouvoir enfin dire qu’il va passer les vacances avec elle. Quand il a passé Noël dans la famille des Désilets, il est tombé amoureux de la sœur de son ami, Marie-Ange. Il l’aime seulement pour l’affection que sa famille pourrait lui donner s’il se mariait avec elle. Il s’imagine même dans le train avec leur bébé dans les bras et il rêve aussi au jour où il serait enfin dans l’album photo des Désilets. Joseph, lui, a une famille qui peut lui offrir de l’amour s’il ne rentre pas ivre mort le soir. Il ne paye pas ses dettes dû à son père parce qu’il préfère aller boire dans les grills ou les tavernes, même s’il sait que son père l’attend à la maison en colère. Au fur et à mesure qu’il continue d’agir en adolescent, il perd de plus en plus l’affection que son père, Édouard, et sa sœur, Fleurette, ont pour lui. De surcroît, il est plausible d’affirmer que la solitude des deux personnages est semblable parce que les deux écrivains montrent qu’ils ont été abandonnés. Tit-Coq a évidemment été abandonné